Alexandre Medjaher Chomat – Violin artist

Histoire
Parcours artistique et résilience personnelle
Qui suis-je ?
Contexte
Je suis Alexandre Chomat et je suis né à Pierre-Benite dans la région Auvergne-Rhône-Alpes en France. Je traverse une magnifique enfance dans la campagne de la Haute Loire dans le petit lieu dit d’un petit village perdu, Saint pal de Mons.
Dés mes 5 ou 6 ans, après l’arrêt de l’option gymnastique, mes parents me poussent dans mon désir de découvrir le piano. Et voici la première des formidables personnes que je rencontrerai dans ma vie, ma professeure de piano, j’ai nommé la japonaise Tomoko.
Malheureusement, malgré l’absolue bienveillance et les encouragements continus de cette formidable personne, je souhaite mettre fin à mon parcours artistique de piano après 3 ans de pratique.
J’entre alors dans l’adolescence, qui me pousse à sortir du microcosme dans lequel je vivais à Saint pal de Mons. D’un naturel timide et réservé, je préfère observer et de fait, me mets un peu à l’écart des groupes. Cependant les quelques rares personnes avec qui je m’autorise à être moi même sont ma petite poignée d’amis les plus proches. Mais très vite, commence le cauchemar.

Le cauchemar
Le cauchemar a commencé à mon entrée au collège, lors de mes 11 ans. En réalité, la nature de ma personne constituait les prémices de ce qu’il devait arriver. Effectivement, dés lors qu’une personne est un peu différente, elle devient automatiquement la cible des moqueries et de la cruauté des autres élèves. j’imagine que beaucoup sont passés par là également. De plus, chaque famille a ses problèmes. Et les tentions qui existaient depuis toujours entre mes parents n’arrangeaient rien.
Moqué, raillé par les autres enfants pour ma différence, mon aspect réservé et inoffensif, je me renferme très vite sur moi même et s’installe alors l’isolement, la dépression, l’anorexie, créant ainsi toujours plus de différence, de harcèlement. Ce tourbillon infernal me traine finalement dans l’échec scolaire là ou j’étais un excellent élève. Je suis perdu.
Bien que j’avais le sentiment de maîtriser un peu la situation en ne permettant pas à mes harceleurs de dépasser le stade du harcèlement psychologique seulement, le climat familial contribuait à me fragiliser. L’aspect social était si brisé que je passais l’intégralité de mon temps non-scolaire dans ma chambre, dans le noir à essayer d’exister et d’être apprécié autrement. Notamment à travers les jeux vidéos en ligne, négligeant ainsi un peu plus mes études. Jusqu’au jour ou le miracle survint.
Le miracle
D’une seconde à l’autre, l’idée d’un concept artistique a été posé dans mon esprit. Un concept artistique faisant appel à un violon, instrument qui ne m’avait jamais particulièrement intéressé et que je n’avais jamais vu en vrai avant. Des musiques électro, dubstep, pop que j’écoutais parfois en jouant aux jeux vidéos et de la dance. Alors que j’étais la personne la plus timide et réservée au monde et que d’une part, je n’avais absolument jamais dansé de ma vie et d’autre part, l’idée de danser devant des gens me terrorisait. A tel point que durant les mariages et évènements familiaux, je me tenais le plus loin possible de la piste de danse pour éviter que qui que ce soit ait la bonne idée de me faire danser devant tout le monde, pensant que ça m’aiderait à vaincre ma timidité maladive.
Chacun ses croyances concernant cet évènement, intervention divine ? Effet insight ? Je crains que nous n’aurons jamais la réponse.
Mon premier reflex a été de taper « Violon électro dubstep dance » sur un moteur de recherche et naturellement Lindsey Stirling était l’artiste qui correspondait en tout point à ma recherche tant par son parcours artistique que par sa musique. Elle incarnait l’idée précise qui venait d’apparaitre dans mon esprit quelques secondes plus tôt devenant donc LA personne à suivre et qui a, par ce biais, sauvé mon parcours artistique et personnel.
Mon deuxième reflex a été de prendre mon courage à deux mains et de prendre le téléphone pour appeler l’école de musique de mon petit village « Vernaison » ou je vivais depuis peu avec mes parents, dans la banlieue Lyonnaise. Malheureusement, les inscriptions étaient déjà clôturées et je devais attendre l’année suivante pour m’inscrire. Parfait, c’était un excellent moyen de déterminer si ma pensée persistante pour ce concept artistique n’était qu’un caprice ou non.
Ce n’était pas un caprice, et je venais de faire promettre à mes parents de ne jamais me laisser abandonner le violon même si je le voulais par dessus tout.

Chacun de nous à un ange, peut être même plusieurs
Du côté violon je vivais un rêve, lors de mon inscription, je rencontre la femme qui sera déterminante à cette histoire mais aussi ma prof de violon Laure Villemin. Jury et professeure d’exception, je lui confie très vite mon projet de jouer du violon autrement que la formation classique qui allait m’être proposée. Ce qu’elle accepte tout de suite.
Après quelques mois de pratique seulement je reprends d’oreille la première partition de Lindsey Stirling, « Crystallize» . Que je jouerai en représentation de fin d’année provoquant l’étonnement de Laure et du public. Cette femme m’a toujours encouragée.
Avant cette première représentation, après 8 mois de pratique, Laure utilisera une technique pédagogique incroyable qui sera mon moteur durant toute ma carrière. Elle m’a laissée croire que j’étais doué, que j’avais quelque chose en plus des autres élèves. était-est ce vrai ou pas ? Peu importe. Elle avait utilisée ce jour, l’immense pouvoir des croyances. Ce fut ma première Standing Ovation !
Et en parralèle, les études !
Coté études, mes cours de violon me donnaient la force de continuer et de me battre contre une institution (l’école) qui me disait sans cesse que je n’allais jamais faire d’études supérieures au vu de mes résultats catastrophiques.
Spoiler alerte, j’ai validé ma licence de Psychologie à l’Université de Clermont-Ferrand ( UCA ) malgré l’épidémie et les confinements du COVID19. Cependant, ce n’est pas de tout repos. Deux fois par semaines, se lever à 4h du matin, pour faire les trajets Clermont-Ferrand / Lyon ( soit: Fac – Conservatoire) 2h30 de train, et revenir le lendemain, rater des cours, les rattraper. J’essaie régulièrement d’obtenir des aménagements d’emploi du temps que j’obtiens après plusieurs tentatives sous les propos décourageant de mes référents qui me demandent de faire un choix entre mes études ou la musique. Choix que je refuse de faire, jusqu’à mon succès.
Une bonne et une mauvaise nouvelle ou « apprendre à rebondir »
J’ai le plaisir de suivre Laure Villemin dans toutes ses affectations. Me portant jusqu’au conservatoire de Venissieux. Puisque c’était ma professeure, elle pouvait juger de mes progrès au quotidien et m’écrire des lettres confirmant la validations de mes différents cycles de musique, avec des encouragements, comme d’habitude. Après 6 ans de pratique artistique, c’est pour moi la fin du conservatoire. Laure m’annonce à mon grand regret que les cours vont devoir s’arrêter là car ils ne sont plus pertinents. Elle n’a plus rien à m’apprendre et juge que je suis apte à continuer de me former seul. ( Vous pouvez être au fait de mon évolution dans la rubrique « Perspective D’évolution » et découvrir ce que je peux vous proposer dans la rubrique « offres » ! )
En parallèle, niveau étude, bien que déchiré par la nouvelle, je me retrouve coincé entre ma Licence et mon Master. Une nouvelle sélection en France, empêche tout un tas d’autres élèves dont moi même d’accéder au Master. Nous empêchant par la même occasion de redoubler les années Licence que l’on a déjà validé. Je dois donc changer de pays et me dirige vers la Suisse.
Sur un coup de tête je choisis de me lancer dans un pays que je ne connais pas ou je n’ai ni ami, ni famille. Mais j’arrive à avoir des contacts sur les réseaux qui me proposent une collocation chez une personne âgée seule. Helmut.

La Suisse
En Suisse, Je passe littéralement mes journées entières à essayer de trouver un travail qui me permettrait de rester dans le pays le plus longtemps possible et dans l’idéal de m’y installer en attendant la réponse pour le Master sur Genève, auquel j’avais postulé.
Malheureusement, je ne serais jamais pris en Master à Genève et mes ressources disparaitront rapidement. Mais c’était sans compter sur l’apparition des deux anges suivants.
Le premier, Quentin Dee, un grand artiste que je rencontre en ville, directeur artistique d’un établissement dont la direction ne m’a pas choisis pour les shows auxquels je voulais à tout prix participer. Mais là ou ce fameux Quentin aurait simplement pu abandonner. il m’accompagne finalement boire un verre avec la direction familiale du Rooftop 42 à Genève. Plus tard, je suis contacté par cet établissement suite à l’absence d’un artiste. Ma première soirée est bookée. L’établissement adore mes performances et je rencontre Sebastien Barras, le fondateur du Rooftop42 qui voit en moi un grand talent. Et voilà qu’apparait l’ange suivant qui me permettra à moi Alexandre Chomat de créer mon entreprise en Suisse. De devenir chef d’entreprise en Suisse et de commencer à vivre pour la première fois de ma passion. De mon prénom Alexandre, du nom algérien de ma mère « Medjaher » et du nom civil français de mon père…